PORTIQUES ANTIVOLS

A la pointe de la technologie, les portiques antivols avec étiquetage et marqueurs associés sont l’une des solutions utilisées pour lutter contre la démarque inconnue et protéger efficacement les articles contre le vol en magasin.

Un portique antivols se compose d’une ou plusieurs antennes et son utilisation implique la pose d’un marqueur antivol sur chaque article du magasin.

Lorsqu’un article dont le marqueur n’a pas encore été désactivé traverse le champ de fréquence des antennes antivols, une alarme sonore et lumineuse se déclenche.

Les portiques antivols utilisent plusieurs technologies de détection, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients, elles seront choisies en fonction de la nature des articles à protéger.

Les portiques antivols Radio-fréquences

Les portiques antivols RF ou radio-fréquences fonctionnent au minimum par deux. L’un des deux portiques émet un signal dont la fréquence est généralement de 8,2 Mhz, tandis que le second assure la réception.

Lorsqu’un objet protégé passe entre les portiques, l’antivol amplifie et déphase le signal du portique émetteur qui est alors capté par le portique récepteur qui déclenche l’alarme.

L’antivol (étiquette ou marqueur) est composé d’un circuit résonnant et d’un fil de cuivre enroulé en spirale représentant le bobinage. Plus la dimension du bobinage est importante, meilleure est sa détection. Une étiquette radio-fréquence de 5 cm de côtés peut être détectée par une antenne située à 2 mètres.

Par l’application d’un intense champ magnétique, la désactivation des étiquettes se fait lors du passage en caisse, sans qu’il n’y ait de contact entre l’étiquette et le désactivateur.

La radio-fréquence permet la détection à travers les liquides, assure la protection des objets métalliques si l’étiquette n’est pas directement collée sur l’objet métallique et n’interfère pas avec les appareils électroniques. Sa seule restriction est de ne pas fonctionner lorsque l’étiquette est directement collée sur un objet métallique.

C’est la technologie la plus économique (étiquettes très bon marché) et la plus répandue pour lutter contre la démarque inconnue, notamment dans la grande distribution où il y a beaucoup de produits à protéger.

Les portiques antivols Acousto-magnétiques

Les portiques antivols AM ou acousto-magnétiques émettent des signaux de 58kHz et créent un champ magnétique, à la fois entre eux et autour d’eux.

Cette technologie permet de protéger des sorties plus larges (jusqu’à 5 mètres) et de vaste couloir. Elle permet également de configurer des installations avec un seul portique antivol.

Les antivols (étiquettes ou marqueurs) sont composés de deux fines lamelles ferromagnétiques qui se mettent à vibrer lors de leur passage dans le champ magnétique, cette vibration est détectée par les portiques qui déclenchent l’alarme.

L’un des avantages de cette technologie est la taille des étiquettes, très petites, autocollantes ou insérables, elles permettent de s’adapter à la protection de nombreux types d’articles (prêt-à-porter, optique, cosmétique, électronique…).

Avec un taux de détection moyen de 95 %, la technologie acousto-magnétique est la plus performante dans la lutte contre le vol en magasin.

Les portiques antivols Electro-magnétiques

Les portiques antivols EM ou électro-magnétiques fonctionnent par deux. Les deux antennes sont composées d’enroulements de fils (bobines) positionnées face à face. Un courant alternatif est appliqué dans l’une des antennes ce qui induit une tension dans l’autre.

Le passage d’un produit protégé entre les antennes entraînera une perturbation dans le champ d’induction et déclenchera une alarme.

L’antivol (étiquette ou marqueur) est constitué d’un alliage métallique qui sature à une intensité magnétique très basse. Généralement, il s’agit d’un fil métallique d’environ cinq centimètres de long qui est enveloppé dans un film plastique. Il peut également être dissimulé dans une étiquette code à barres ou directement intégré au produit lors de sa fabrication.

Très utilisés jusqu’au milieu des années 90, date à laquelle un rapport médical les a soupçonnés de pouvoir interagir avec les pacemakers, les portiques électro-magnétiques sont actuellement moins utilisés mais demeurent encore présents dans les lieux prêtant des livres et des revues.

L’un des avantages de cette technologie étant le caractère désactivable et réactivable des étiquettes.

Autre technologie… la RFID

La RFID (Radio Fréquence avec Identification) se concrétise actuellement auprès des grandes enseignes de distribution et remplace progressivement l’électromagnétique dans les bibliothèques et les médiathèques, mais le coût des étiquettes est encore trop élevé pour permettre une généralisation.

Par rapport aux technologies RF, AM et EM, l’intérêt de la RFID est de permettre une identification unitaire des marchandises. Des informations, telles que la référence du produit, la taille et le coloris, sont entrées sur l’étiquette. Cette étiquette est lue dès qu’elle passe à proximité d’un lecteur ou au travers des antennes, ce qui permet d’identifier très précisément la nature de l’article.

L’autre avantage de la RFID est qu’elle permet de réaliser des inventaires beaucoup plus rapides, plus fiables et plus nombreux que par le passé. Elle donne une vision plus pertinente des stocks, de la démarque inconnue, et donc des réapprovisionnements nécessaires.

L’étiquette RFID est munie d’une antenne et d’une puce électronique contenant les informations marchandise. L’antenne permet tout d’abord de communiquer avec le lecteur mais, par induction, permet aussi de récupérer l’énergie issue de ce même lecteur pour alimenter la puce électronique.

Une fois écrites, les informations contenues dans la puce électronique ne peuvent plus être modifiées mais uniquement lues. Toutefois, certaines puces disposent d’une autre zone mémoire dans laquelle l’utilisateur peut écrire, modifier ou effacer ses données en fonction des étapes de la vie de l’objet. La taille de ces mémoires varie de quelques bits à quelques dizaines de kilobits.

La RFID est certainement la technologie qui sera la plus utilisée dans les prochaines années.

Le marquage antivol

Quelque soit votre domaine d’activité : mode et accessoires, high-tech, biens culturels, alimentaire, parfumerie ou pharmacie, Il existe de nombreux types de marqueurs antivol, à choisir en fonction du type d’articles que vous souhaitez sécuriser et de la technologie utilisée par vos portiques antivols:

Marqueurs détachables :

Il s’agit de l’ensemble des antivols maintenus sur les produits par des clous ou par des câbles. Réutilisables, ils seront détachés lors du passage en caisse. Ils sont principalement les suivants :

  • Le macaron ou le tag textile, fiable et réutilisable pour la protection anti-vol de tous les vêtements.
  • Le tag antivol à encre, idem au macaron, il rend le produit inutilisable en cas de tentative d’arrachement.
  • Le serre-col ou le tag bouteille, résistant et réutilisable, il protège les vins et les spiritueux tout en empêchant la consommation d’alcool sur les points de vente.
  • Le câble ou le lien blindé qui, associé à un macaron, permet de cercler les produits sur lesquels il n’est pas possible de fixer un macaron par clou.
  • Le tag optique, spécialement étudié pour être fixé sur les branches de lunettes.
  • Le boîtier qui convient aux cosmétiques, aux téléphones portables et au multimédia.

Marqueurs désactivables :

Non réutilisables, ils seront désactivés lors du passage en caisse. Collés, cousus ou directement intégrés dans le produit à protéger, il s’agit principalement de filaments magnétiques, d’étiquettes autocollantes ou d’étiquettes à code à barre factice qui intègrent le bobinage et la puce antivol.

Installation et maintenance de vos portiques antivols

Concernant le choix, l’installation et l’entretien des portiques antivols, faites plutôt confiance à des professionnels spécialisés dont certains sont présents sur l’annuaire AllSee Sécurité.

Entreprises spécialisées en portiques antivols et démarque inconnue

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